Une réflexion...

Pas grand chose dans l'atelier aujourd'hui ...A la toile signée hier, j'ai tout de même retravaillé.En effet, quelque chose me dérangeait, une ligne pas à sa place...Donc, elle sera vernie plus tard !

Demain, à St Romain ( 76), vernissage de la biennale où j'ai quelques toiles, des paysages.En général, c'est un beau salon avec une sélection.L'invitée d'honneur, cette année, y est Carole Bressan.Pour les curieux, vous pouvez aller voir son travail sur internet .

Je ne manquerai pas de faire un petit compte rendu dès la semaine prochaine.

Je termine ce post avec une réflexion où je demande votre avis.J'ai lu sur le net ce matin, sur Facebook exactement , qu'un violoniste avait joué dans un métro ,des morceaux classiques excessivement beaux et difficiles à interpréter et ce dans une indifférence quasi générale. Un petit billet de ci de là et des gens qui n'écoutaient pas, pressés qu'ils étaient .Or, cet homme est un virtuose célèbre, très connu des connaisseurs qui a l'habitude de donner des concerts avec des prix très élevés. Donc la place de l'environnement dans l'art se pose : ces mêmes gens disposés à payer le prix fort pour écouter le musicien ici ne l'ont pas écouté, lui on jeté une pièce ou deux. Pourquoi ? La musique était moins belle ?

Qu'en serait-il par exemple, si on mettait sur un stand de vide-grenier ou dans une expo de peintures de village  un Picasso, un Van Gogh ? Susciteraient-ils le même intérêt ? en ressortirait-il la même beauté ou plutôt ,comme je le crois, les gens passeraient devant sans les voir ? donc, j'en déduis que nous sommes programmés à trouver beaux les chefs d'oeuvres qu'on nous présente comme tels !

Qu'en pensez-vous ?

Comments

[Marie-F]

Je suis malheureusement de ton avis: pour la plupart des gens, la valeur accordée aux œuvres dépend du contexte dans lequel elles sont présentées. C'est vrai qu'une salle de concert offre de bien meilleures conditions qu'un couloir de métro pour apprécier la musique, et une salle d'expo avec une mise en espace étudiée, un bon éclairage, mettra plus en valeur une œuvre plastique qu'un étal de vide-grenier. Mais par ailleurs, il faut faire fi de ses préjugés, et espérer à chaque rencontre avec l'art, où qu'elle se produise, qu'il se passe quelque chose, qu'une perle se révèle... Ne pas condamner par avance, quoi ! Et faire confiance à ce qu'on ressent, pas à l'avis des critiques de tout poil. Un bon programme, n'est-ce pas ?